1ère approche en Implantologie

Une conférence AO Paris Jeunes animée par Gary FINELLE

Montrouge, le 29 Octobre 2019 - Compte-rendu de Clara Uzan, Alison Cohen, 4èmes années Paris V

Pour sa première conférence de l’année universitaire, Alpha Omega Paris Jeune a eu l’honneur de recevoir le Dr Gary Finelle en octobre dernier au sein de la faculté de chirurgie dentaire de Montrouge.

Ce sont près de 150 étudiants en chirurgie dentaire qui sont venus pour une première approche en implantologie.

 

Selon Gary, c’est à travers trois principes que se développe l’implantologie aujourd’hui : le minimal invasif, la biomimétique et le numérique. On cherche à préserver, imiter et reproduire la nature avec des technologies plus simple, plus rapide et moins couteuse. Il existe quatre critères de validation pour un traitement en implantologie : mécanique, fonctionnel, biologique et esthétique. Il faut bien retenir que l’implant reste la solution de dernier recours, et nécessite de réfléchir à une stratégie avant même l’extraction de la dent.

 

Biologie et timing

Il est admis historiquement qu’il faut en moyenne 3 à 6 mois pour obtenir une cicatrisation totale de l’os après extraction. Suite à cette cicatrisation, une perte de volume à la fois verticale et horizontale est observée. On cherche donc à faire l’extraction la plus atraumatique possible, afin de préserver ce volume osseux.

 

Pour cela il existe différentes stratégies implantaires, en jouant sur le moment de l’implantation et le délai de mise en charge de l’implant :

- extraction – implantation immédiate ;

- extraction puis implantation précoce : 8 semaines après où l’activité ostéoblastique est très forte ;

- extraction puis implantation différée, lors de la reminéralisation est partielle à 3-4 mois post-extraction ;

- extraction, puis implantation lorsque la reminéralisation est totale.

 

Classification timing d’implantation ITI

Deux stratégies micro-invasives peuvent être utilisées : préserver un maximum de volume osseux et muqueux plutôt que de reconstruire, et choisir de diminuer le nombre d’implants pour des espaces importants, mais aussi des implants de dimensions plus étroites. La position de l’implant est essentielle dans la réussite du traitement.

De plus pour nous aider à répondre aux quatre principes énoncés précédemment, le numérique et le diagnostic virtuel nous permettent d’avoir une approche anticipée et plus précise de l’implantologie.

C’est à travers différents cas clinique que le Dr. Gary Finelle nous a présenté les possibilités offertes par le numérique, pour étudier dans un même temps les parties prothétique et chirurgicale du traitement.

On va dans un premier temps prévisualiser le sourire du patient et superposer les informations du visage avec les références intra-orales obtenues par le cone beam notamment. Ces différentes informations permettent de planifier en amont à la fois pour nous et pour la patiente le projet esthétique. Dans un deuxième temps, au moment de la pose de l’implant, l’utilisation d’un guide chirurgical permet d’orienter le premier forage dans le bon axe prothétique.

Pour terminer cette conférence, Gary nous a présenté un cas extrême de réhabilitation esthétique et prothétique d’un patient atteint d’une maladie génétique, en exploitant toutes les ressources du numérique (vidéo publiée sur French Tooth)

 

 

Photo 1 : ambiance

Photo 2 : Gary Finelle entouré du bureau d’AOPJ

Photo 3 : Pierre (Julie Solutions) entouré de Roman et David

Photo 4 : Présentation de la conf par Léa

Photo  5 : Mickael et Marine (Maison de Création Dentaire), ……, Nicolas et Grégory (Labocast)

Photo 6 : Avec l’équipe de GSK

Photo 7 : Philippe Pirnay, Chef de service à Henri Mondor, et le président d’AOPJ

Photo 8 : Gilles Hannoun, de Sydel Gestion Privée

 

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