AO Toulouse

Conférence sur la CCAM

Une présentation de Pierre-Henri THISSINE, le 23 mars 2017

Nous avons reçu le jeudi 23 MARS dans les locaux de notre partenaire TBR notre confère P-H TISSINIE qui nous a apporté son expérience sur la CCAM et la manière de l’optimiser pour notre activité.

 Le sujet étant d’actualité, nous avons reçu près de soixante praticiens soucieux d’écouter notre ami. Nous devons nous habituer a travailler avec cette CCAM et ne pas en avoir peur !

 

La première chose à faire est de télécharger sur le site ameli.fr : www.espacepro.ameli.fr, suivi de vos codes professionnels la dernière version de la CCAM, à ce jour la V45.

 

Nous vous conseillons de la télécharger en PDF puis lorsque vous allez l’ouvrir vous vous retrouvez avec l’outil de recherche qui va vous permettre de rechercher ce qui vous intéresse à l’aide du mot clef que vous souhaitez.

 

Vous allez arriver sur l’ensemble des sections qui correspondent à ce mot : à vous de bien lire ces cotations ainsi que les restrictions qui lui sont appliquées.

 

Vous devez en profiter pour lire l’ensemble des codifications connexes et vous trouverez sans doute des actes que vous effectuez sans les coter habituellement !!!

 

A vous de paramétrer votre logiciel si votre éditeur ne l’a pas fait comme vous le voulez car certains actes comme la photo , le montage sur articulateur les moulages d’étude ou les Waxup ont des codifications CCAM que vous pouvez et même devez appliquer pour montrer à vos patient le travail que vous effectuez réellement derrière tout traitement même si vous ne lui facturiez pas .

 

Attention ! : Dès que vous observez les caractères « RC » il vous faudra être très prudent et bien lire au dessus et au dessous de la section les critères de prise en charge de ces actes.

 

Nous devons bien savoir que nous avons la possibilité d’utiliser l’ensemble des actes décris par la CCAM, même si il n’y a aucun remboursement sécurité sociale. Et notre conseil est de l’utiliser au maximum pour bien faire comprendre aux patients que les actes que nous réalisons sont bien définis par la « haute autorité » même si il n’y a pas de prise en charge !

 

Il faut montrer à vos patients que notre travail ne se résume pas à la « pose » de prothèse , mais aussi à la réflexion l’étude , la préparation les réglages et la conception de leur plan de traitement : nous ne sommes pas des vendeurs de prothèse !!!!!

 

En conclusion , nous devons changer notre façon de présenter nos plans de traitement et faire en sorte que les patients comprennent bien que l’arbitrage qui nous est imposé ne reflète en rien la valorisation de notre travail et a plutôt pour but de nous empêcher de réaliser des soins de qualité en relation avec les données acquises de la science !

 

Cette soirée a suscité de nombreuses questions de la part des praticiens présents mais malheureusement tous les points n’ont pu être approfondis comme nous l’aurions voulu par manque de temps mais de nombreuses solutions s’offrent à nous malgré tout .

 

Merci encore à Pierre Henri qui a su nous faire comprendre cela.

 

Michel KNAFO