Dossier : Pratiques en parodontologie : notre enquête - AO#39 - Déc 2020



Non. Après avoir été un utilisateur initialement enthousiaste.


Pas d’utilisation des tests génétiques.


Ne me paraissent pas fiable et donc ne font pas partie de mon arsenal thérapeutique.


NON. La littérature n’a jamais validé leur réel intérêt clinique dans le diagnostic ou le suivi d’une parodontite.



Je ne fais pas de test génétique. La littérature a montré que les tests de susceptibilité génétique avaient un intérêt limité pour prédire la parodontite, la perte de dents ou d’implants (Huynh-Ba et coll J. Clin Periodontol 2007). D’autre part, il n’a pu être établi une association statistiquement significative entre un test PST positif et la sévérité de la maladie parodontale. Le rapport coût / bénéfice de ce type de test n’a pas d’intérêt.


Jamais


Occasionnellement


Franchement, aucune idée, nous ne l’utilisons pas.


Le test PST c’est un test qui a montré la capacité d’identifier le génotype de l’IL-1, qui était en effet une interleukine associée à la sévérité des maladies parodontales. Néanmoins, l’intérêt de ce test a été remis en cause par de nombreux auteurs, car ce test ne cible que deux allèles démontrés comme sensibles, IL-1A et IL-1B et pas l’intégralité des génotypes potentiellement impliqués dans le développement des parodontites ; sans oublier que le facteur génétique reste qu’un des facteurs de la maladie parodontale. Donc jusqu’à présent, nous ne l’avons toujours pas utilisé.


En résumé : après quelques espoirs lors de sa mise sur le marché le test PST s’est avéré décevant, il est plus ou moins abandonné en parodontologie depuis les études mentionnées ci-dessus.