La dernière soirée de l’année 2016 s’est conclue par une affluence record ! Le sujet « de la restauration de la dent dépulpée » fait l’objet d’une nouvelle approche…et la Bioteam de Gil Tiret s’est proposé de nous faire partager un nouveau paradigme.

Toujours fidèles au concept du gradian thérapeutique initié avec Jean-Pierre Attal, voilà quelques années, ils proposent un même respect des tissus dentaires.

Pulpée ou pas, la dent ne présente qu’une très faible différence en termes de minéralisation et de qualité mécanique. L’adhésion et le composite, pour son module d’élasticité, renforcent la dent dépulpée et la met finalement dans les mêmes conditions que la dent vitale. C’est pourquoi ils nous ont conseillé de précéder à des restaurations partielles : de l’inlay à l’onlay, à l’overlay puis à la couronne collée. Seuls les critères histologiques, biomécaniques débouchent sur l’arbre décisionnel.

Pour illustrer les propos, Mathilde Jalladaud et Marin Pomperski ont démontré les bienfaits de l’éclaircissement interne, qui permettra la pérennité – jusqu’à un certain temps – des incisives dyschromées. Peroxyde de carbamide ou perborate de sodium : lequel choisir pour quel résultat ?

Anthony Atlan, Maxime Drossart et Thibault Drouet, sur un ton enjoué, ont illustré toutes les phases cliniques du diagnostic au traitement final.

Pour conclure, Gil Tirlet en « papa coach » et chef d’orchestre a présenté la nouvelle philosophie qu’il a exposée avec force et conviction. Son « juge de paix » étant son recul sur 20 ans. Sa Bioteam va faire des émules et essaimer en Province…pour aller porter la « bonne parole ».

Une soirée AO Paris de pure jouvence !

André Sebbag

Directeur de la Rédaction