Comment optimiser les conditions parodontales autour des canines maxillaires incluses ?

Proposition d’un arbre de décision chirurgicale

Dossier AEEDC 2023 - Conférence de Jean- Marc DERSOT


Dans le cadre d’un exercice privé, entre 2010 et 2022, 1365 dents incluses ont été exposées à des fins orthodontiques. Il s'agissait en majorité de canines maxillaires (1012 - 74,14%), suivies des canines mandibulaires (69 - 5,05%), puis des secondes prémolaires mandibulaires (61 - 4,45%) et, enfin, des incisives centrales maxillaires (60 - 4,39%). Les 1012 canines supérieures étaient présentes chez 873 patients avec un âge moyen, au moment de l'intervention, de 15 ans et 3 mois (7 ans et 10 mois à 45 ans et un mois). 55,25% étaient vestibulaires, 44,75% étaient palatines. Le sex-ratio était de 0,62. Enfin, l’impaction était bilatérale dans 22,5% des cas. A un stade donné du traitement orthodontique, une chirurgie d'exposition de la dent incluse est demandée par l'orthodontiste.

Les objectifs de cette chirurgie sont de faciliter le mouvement orthodontique de la dent incluse et d'aider l'orthodontiste à positionner la dent dans l'arcade dentaire avec les 4 composants du parodonte (cément, os, ligament parodontal, gencive attachée). Illustrées par de nombreuses situations cliniques, Jean-Marc Dersot a décrit les différentes techniques chirurgicales, dites ouvertes ou fermées, utilisées pour permettre la traction des canines maxillaires incluses en fonction de leur localisation (vestibulaire ou palatine) et de leur situation verticale (haute, moyenne ou basse). Un arbre de décision chirurgicale a été proposé permettant d’aider la décision chirurgicale.