CFAO à l'Université de Montpellier

Un dossier Spécial AO News

AONews #25 - Avril 2019


Introduction

Historiquement, la photographie est née en 1838 en France et fut dès l’année suivante utilisée et adaptée par les dentistes américains à leur pratique. Aujourd’hui en France, la photographie n’est pas encore pleinement intégrée à notre art, du fait de l’investissement nécessaire en temps de formation, de réalisation et du coût initial en équipement. Paradoxalement, son utilisation est systématique en orthodontie, de nouveaux livres sont sortis à ce sujet et les cours de formation continue connaissent parmi nos confrères un franc succès ; lors de nos recherches, l’utilisation de cette technique est apparue très avantageuse pour le praticien. C’est pourquoi nous nous sommes interrogés sur les pendants de cette technique pour le patient. Nous nous sommes précisément demandé dans quelle mesure la photographie présente des bénéfices pour le patient appelant à son intégration complète et définitive dans l’art dentaire ? Lire l'article + bibliographie



En prothèse maxillo-faciale (PMF) la prise d’empreinte, lorsqu’elle n’est pas contre-indiquée, peut être une étape compliquée et offre souvent des résultats inconstants :

- insertion possible d’un porte-empreinte mais désinsertion incertaine,

- déformation, déchirement du matériau à empreintes engendrés par une désinsertion en force lors de limitation de l’ouverture buccale,

- blocage du matériau dans les fistules et contre dépouilles des communications naso-bucco-sinusiennes,

- enregistrement imprécis des zones fragiles nécessitant d’être protégées (compresse, corps gras…).

Ces défauts d’enregistrements nous obligent à nous tourner vers des solutions de seconde intention nécessitant un degré de précision moindre : des restaurations coronaires directes (composite, CVI, amalgame) là où il aurait fallu consolider l’organe dentaire avec des prothèses fixées ou des prothèses amovibles résine au lieu de prothèses à châssis métallique. Afin de rompre avec cette fatalité, l’idée est venue d’utiliser des caméras optiques intra-orales. Moins encombrantes et avec un enregistrement « sans contact » ces caméras nous permettent dès lors de prendre en charge les patients pour qui nous étions jusque-là sans solution. Lire l'article + bibliographie



Introduction

La révolution numérique est omniprésente dans notre société et concerne de plus en plus notre profession de chirurgiens-dentistes. Même les plus réticents aux nouvelles technologies ne peuvent s’en passer totalement et à fortiori dans le domaine de l’implantologie. Si l’utilisation de la CFAO se démocratise pour les restaurations prothétiques unitaires, il n’en est toutefois pas de même dans le domaine de la prothèse sur implant : seuls les chirurgiens-dentistes aguerris depuis de nombreuses années à ces technologies osent concevoir leur prothèse sur implant au cabinet en totale autonomie.

Pourtant nous allons voir à travers ce cas clinique que la réalisation en un seul temps clinique d’une couronne sur implant est facile à mettre en œuvre si l’indication clinique s’y prête. Lire l'article + bibliographie



Il n y a plus de question à se poser ; le numérique est bien là. Il fait partie de notre pratique de tous les jours. Aujourd’hui, les outils sont totalement aboutis ; ils apportent des possibilités infinies dans notre pratique et dans notre coopération quotidienne dentistes- prothésistes grâce à la technologie numérique mais aussi grâce l’apparition et à l’évolution de nouveaux matériaux usinables comme la zircone. Lire l'article + bibliographie